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2 - PréhistoireLe paysage de notre commune a souvent changé d'aspect au cours des différentes phases de l'humanité. A l'âge de la pierre taillée ancienne, appelé aussi "Paléolithique ancien" (- 800'000 / - 100'000 ans) le pays était recouvert de forêts pendant les périodes tempérées. Dans les temps glaciaires, il était clairsemé d'arbres et d'arbustes avec une allure steppique. Les glaciers descendaient la vallée de la Durance jusqu'à Sisteron. Ces époques nous ont laissé des traces d'occupations humaines : quelques galets présentant des cassures volontaires, destinées à transformer la pierre en outil [1], aux Arnajons, à la Quille, à la Cride et aux Vidaus. Ces hommes étaient de passage ou ne se fixaient que quelques temps. Ils vivaient de la chasse et de la cueillette. Ils commençaient à peine à maîtriser l'usage du feu, comme l'a prouvé la Grotte de l'Escale à St Estève Janson qui contenait des foyers allumés vers - 700'000 ans [2] ainsi que des restes d'animaux correspondant a des climats glaciaires (renard bleu, hermine, glouton, hémitragus - espèce de chèvre)- ou d'époques tempérées (lynx, cerf géant, ours, rhinocéros...). Au Puy, le quartier des Vidaus a livré une énorme rotule de rhinocéros qui aurait vécu au cours d'une phase douce. Au Paléolithique moyen (vers - 90'000 à - 35'000 ans) les hommes dits de Neandertal, habitent des cabanes de plein air ou aménagées à l'intérieur des grottes. Peut-être dans celles de Gacharelle : au dessous de l'une d'elle, un racloir de type moustérien [3] est apparu, dégagé par l'action de l'érosion. Ils ont amélioré leur technique de taille, mettant à profit le silex qui, sous forme de rognons, existe abondamment sur les pentes de la Quille, de Ribière et des Arnajons.
[2] Fouilles de la grotte de l'Escale par LM.F et Eugène Bonifay, chercheurs au CNRS. Des préhistoriens ont contesté que ces foyers avaient été allumés intentionnellement par des hommes avec des arguments sans consistance. [3] Voir "L'Atelier Moustérien de la Gardure", A. Defleur - J. Gautier, Bulletin archéologique de Provence n °13 de 1984. |